Christine de Pisan

Christine de Pisan

jeudi 17 juillet 2008

Appel pour deux adolescentes chrétiennes enlevées par des musulmans au Pakistan

Deux jeunes adolescentes chrétiennes de 10 et 13 ans d'un village du Pakistan à majorité musulmanes, ont été enlevées, et converties à l'islam et mariées de force. Les autorités ne font rien pour les libérer.

http://www.asianews.it/index.php?l=en&art=12750&geo=2&size=A#

» 07/14/2008 12:29
PAKISTAN
Punjab:
underage Christian sisters kidnapped and forced to marry Muslims
by Qaiser Felix
The uncle of the victims launches an appeal for justice. He denounces a climate of silence and complicity on the part of the provincial government and the police, who are afraid of retaliation or episodes of violence. The support of Catholic associations, which are fighting to have the girls returned home.
Islamabad (AsiaNews) - Kidnapped by three Muslims, and forced to convert to Islam: this is what happened to two underage sisters in the district of Muzaffargarh, in the province of Punjab, last June 26. The charge is made to AsiaNews by a relative of the victims, providing further details about the affair involving, against their will, 13-year-old Saba Younas and her 10-year-old sister Anila.
According to their uncle, Khalid Raheel, the kidnappers presented a statement to the local district court affirming that "both girls converted to Islam following their marriage with two Muslims". For Islam, if a woman marries a Muslim, she embraces the religious faith of her husband as a direct consequence. The family's lawyer has rejected the demand of the three men, emphasising "the underage status of the sisters" and, in consequence, the impossibility for them to "change faith or proceed with regular marriages without the authorisation of a parent or guardian". In the course of the dispute, the judge asked to be able to see the two girls, but the Muslims flatly rejected the request.
"The local police and Ehsan-ul-Haq, a Muslim member of Punjab Assembly", accuses Khalid Raheel, "are completely in favour of the abductors. That is why we are not getting justice and are still struggling for the recovery of the girls". He emphasises his desire to "free the two sisters", and if the court does not "provide justice", he does not exclude the possibility of "appealing to the Supreme Court" of the country.
According to a statement released by the justice and peace commission of the Pakistani Church (NCJP), "the parents and Christian community of the place have been knocking on all the doors", but no one seems willing to help them. In particular, "the police, who have done nothing to restore them to their parents", are making themselves accomplices of the kidnappers. The commission also denounces the climate of intimidation that has been created around the family, which "has received serious threats from the kidnappers".
The NCJP and a Catholic women's movement have appealed to the governor of Punjab, that he personally act to "restore the sisters to their family", and punish "the guilty in an exemplary manner".
The village of Chak, where the kidnapping took place, is part of a majority Muslim area, where there are 158 Muslim families and only 14 Christian families; a climate of silence and fear dominates it, so much so that not even the structures created to uphold the law are taking "decisive measures to punish the criminals", out of fear of retaliation or episodes of interconfessional violence.

vendredi 11 juillet 2008

Soutenir une victime de harcèlement lesbophobe

Appel du CNDF :

Des copines de Loire Atlantique nous alertent sur le cas de Chantal Sevette, 58 ans, ancienne syndicaliste CGT, aide-soignante auprès de personnes âgées et victime de harcèlement lesbophobe à la Mairie de Nantes. L'affaire dure depuis 2004 et C. Sevette est en arrêt maladie de longue durée (dépression). On lui reprocherait des pratiques douteuses auprès de personnes âgées de sexe féminin ...Alors qu'elle pensait son cas réglé (après avoir pris avocat et plaidé à ses frais) et pouvoir reprendre son travail, voilà qu'elle se retrouve "mise en disponibilité d'office" avec 560 € mensuels, car son congé maladie longue durée n'a pas été reconduit.Elle a donc commencé une grève de la faim, demandant une entrevue à JM Ayrault.On peut la soutenir en lui envoyant un mail à chantal_seve@hotmail.fr.

dimanche 6 juillet 2008

Non à la légalisation des mères porteuses !

Communique de presse : non à la légalisation des mères porteuses

Le Cercle d’étude de réformes féministes partage entièrement le point de vue ( ci dessous) du PCF au sujet du projet de légalisation des mères porteuses.
Le CERF estime que tout projet de cette nature est une légalisation de l’exploitation des femmes et un risque pour les enfants, la légalisation de la vente d’enfant.
L’argument du libre choix est une duperie : dans l’hypothèse douteuse de femmes souhaitant confier l’éducation de leur un enfant à une autre, leur projet est parfaitement possible sans changement dans l’état civil de l’enfant, aucune atteinte au principe de l’indisponibilité de l’état civil n’est nécessaire.
La plus archaïque des horreurs : l’utilisation de l’esclave comme outil de fabrication d’un enfant, se fait passer pour le dernier cri du progrès de l’émancipation et de l’égalité …
Toute personne consciente devrait dénoncer ce projet comme une abjection.
Le C.E.R.F.
juillet 2008

http://www.pcf.fr/spip.php?article2892
Mères porteuses : une nouvelle forme d’exploitation du corps des femmes

Par : Bureau de presseMis en ligne : 27 juin
Le Sénat a mis en place un groupe de travail qui a organisé des auditions, afin de légiférer sur la légalisation de la gestation pour autrui, autrement dit pour la légalisation des mères porteuses. Il est troublant de voir à gauche des voix qui soutiennent un tel projet.
Ainsi, pendant 9 mois on pourrait utiliser le corps des femmes comme un outil de production/procréation. Tout à coup, il n’y aurait plus de lien entre la femme et l’enfant qu’elle porte. On nous parle de garde fou, de dédommagement et non de rémunération, quelle hypocrisie ! A partir du moment où l’argent entre en jeu, on est dans la marchandisation des corps. A quand l’enfantement comme un métier ?
Que veut dire cette notion du droit à l’enfant à tout prix ? Le désir de transmettre à un enfant peut exister autrement que par la procréation. Nous réfutons le bien-fondé d’une telle loi qui accentuerait une pression supplémentaire sur les femmes, qu’elles soient « porteuses » ou non. Aller vers la reconnaissance de la « maternité par autrui », c’est contraire au respect de la dignité de la femme et de l’enfant. C’est une nouvelle forme d’exploitation du corps des femmes.
Cette question est suffisamment grave pour qu’elle fasse l’objet d’un grand débat public, et que des décisions ne soient pas prises à la hâte et en catimini.
Parti communiste français
Paris le 27 juin 2008