Christine de Pisan

Christine de Pisan

mardi 5 avril 2011

Alexandre Del Valle : Islamisme et USA : citations

Alexandre Del Valle
ISLAMISME ETÉTATS-UNIS
UNE ALLIANCECONTRE L'EUROPE

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L'ÉCHEC DE LA RÉFORME DE L'ISLAM PROFITE PLUS AUX ANGLO- AMÉRICAINS QU'AU MONDE ISLAMIQUE
Des tentatives de réformes ont certes existé après cette période, notam¬ment pendant la grande vague réformiste (saleyyah) qui agita le monde musulman à la fin du XEXe siècle. Les hérauts les plus célèbres de ce courant furent Jamal ed-din-El-Afghani et Mohammad Abdouh. Ayant une grande influence sur tout le monde musulman, ce dernier voulut ainsi adap¬ter le droit musulman et l'islam en général aux exigences des temps moder¬nes. Il alla même jusqu'à défendre ridée d'un « islam rationnel ». Pour cela, il demanda la dissolution des quatre écoles juridiques. Il avait compris que l'islam sunnite était sclérosé et que la « fermeture des portes de l'ijtihad » avait provoqué la décadence de la civilisation islamique et permis « l'humiliation » de la colonisation, simple conséquence de la régression philosophique, intellectuelle et scientifique de l'islam à partir du Xle siècle. La salafiyyah cherchait à accommoder l'islam aux idées du matérialisme laïc et elle n'hésitait pas à déclarer que la loi islamique pouvait être modifiée lorsqu'elle entrait en conflit avec les impératifs modernes. Elle créa les pre¬miers mouvements féministes de l'Islam. En se déclarant prêt à accepter la théorie de révolution, le mouvement montra qu'il considérait la science moderne comme supérieure au Coran. (…)
les Anglais et leurs héritiers américains, deux puissances commerciales thalassocratiques partageant une même conception du monde fondée sur la conquête économique de la planète et le « communautarisme », encourageront, dès la fin du XIXe siècle, les mouvements islamistes les plus obscurantistes et antilaïques, ceci dans le but de faire échec au grand mouvement réformiste de la salafiyya et d'empêcher le monde islamique de rattraper son retard philosophique et technologique vis-à-vis de l'Occident. Nous reviendrons sur cette idée cruciale tout au long de cet ouvrage et nous montrerons en quoi l'attitude pro- islamiste des Anglais et des Américains a reposé sur une véritable stratégie à long terme élaborée en réaction à l'esquisse de modernisation du monde musulman à la fin du XIXe siècle.
En encourageant les mouvements « communautaristes » islamistes du Pakistan, d'Inde et d'Égypte, (Muslim Letigue, Jamaat i-islami, Frères- musulmans), les Anglais aideront les Musulmans les plus intégristes à réduire leurs adversaires laïcs. Parfaits héritiers d'Albion, les Américains feront de même en consolidant le pouvoir des Wahhabites dans le Golfe. A la tête du plus riche État islamique du monde, bénéficiant de la manne pétrolière, signe d'« élection divine », le régime Séoudite portera cette fois- ci, avec la bénédiction des Américains, un coup fatal à l'aggiornamento de l'islam. Certes, cet échec trouve également ses racines dans la nature même de l'islam orthodoxe, mais il n'empêche que les réformistes auraient peut- être été en mesure de faire évoluer la religion de Mahomet et d'ouvrir celle- ci au progrès s'ils y avaient été encouragés.

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LA THÉOCRATIE AU DÉTRIMENT DE LA FOI
« Dans l'Islam, écrit Bernard Lewis, la religion n'est pas, comme dans le Christianisme, un secteur ou une province de la vie, réglementant certains domaines, tandis que dautres échappent à son emprise; la religion islamique inté¬resse la vie toute entière — exerçant une juridiction non point limitée mais globale »24. Dans ce type de société, ridée même d'une séparation de la reli¬gion et de !'État est dénuée de sens, le pouvoir politique et le pouvoir reli¬gieux ne faisant qu'un. Aussi les juristes et théologiens musulmans ont-ils à coeur de rappeler que la religion (Din), rÉtat (Dawla) et la Société (Dou¬nya), sont une seule et même chose, cette fusion étant elle-même l'essence profonde de !'islam qui signifie soumission à la Loi de Dieu.
L'islam, commente Hussein El-Qouatli, « est un système complet qui jette les fondements et les principes de toutes les conduites de l'homme à l'égard de Dieu, du monde et des autres hommes. (...) Plus l'État est musulman, plus la commu¬nauté est musulmane, mieux elle protège sa religion, se soumettant au droit divin et à ses lois. Et vice-versa. La question n'est pas en réalité une question de fana¬tisme... L'islam estime que sans le pouvoir, on ne peut mettre en pratique la doctrine »25. Les Islamistes, qui n'ont de cesse d'exiger partout la restaura¬tion de la théocratie islamique, sont donc bien pins orthodoxes que leurs contradicteurs musulmans « modérés ». (…)
Dans le monde musulman d'après la décolohisation, tout système qui n'est pas fondé sur l'identité islamique est accusé d'être un avatar de l'impé- rialisme idéologique occidental. La solution islamique globale est la seule issue politique qui ne soit pas considérée comme une variante du colonia- lisme européen. Ce lien entre islam et anticolonialisme explique d'ailleurs le formidable essor de la religion de Mahomet en Afrique noire27 et dans le tiers-monde (excepté le monde indo-confucéen). Les Islamistes ont donc, à l'inverse des Chrétiens, la possibilité de puiser la justification de leur action politique et guerrière dans la plus pure orthodoxie musulmane, puisqu'a la différence des Évangiles, le Coran est une source de légitimité politique inépuisable. Dès lors, toute tentative d'établir une homologie entre islam et christianisme serait maladroite. D hs le christianisme, la sou- veraineté de Dieu n'entraîne pas l'identification 4e l'État et du Royaume de Dieu, comme c'est le cas en Islam.
Dans le monde occidental chrétien, l'État trouve ses fondements dans la loi naturelle (Mt 22.21; Rn-i 2.14-15; 13. 1-7). La distinction entre l'État et le Royaume détermine la différence entre la loi de l'État, qui fait régner la justice terrestre, et l'Évangile du Royaume qui est la Bonne Nouvelle du Salut. Le message chrétien est essentiellement fondé sur le Salut personnel en vue de l'au-delà. Aussi la séparation entre le Monde et les Cieux découle- t-elle inévitablement de cette priorité céleste, au détriment de l'action ter- restre. « Mon royaume n'est pas de ce Monde », proclame Jésus. C'est ainsi que l'on peut comprendre la célèbre distinction opérée par le Messie : « rendez à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu », distinc- tion qui, sous l'influence et selon l'interprétation de Protestants désireux de justifier leur résistance au pouvoir monarchique catholique, sera à l'origine de la pensée séculière moderne, génératrice de tu philosophie politique du libéralisme et des droits de l'Homme. C'est dire combien l'idéologie laïque moderne, qui s'est pourtant édifiée sur les ruines de l'Église catholique, est elle-même imprégnée de christianisme.

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Souvent, ces islamophiles défendent l'islam par haine viscérale et oedi pienne du monothéisme chrétien, et plus particulièrement de sa forme romaine et hiérarchisée qu'est l'Église catholique, accusée d'être à l'origine de tous les maux. Croire que l'ultra-monothéisme islamique constitue une solution de rechange au monothéismejudéo-chrétie st une aberration que soutiennent également certains intellectuels d'extreme-droite se réclamant du « nationalisme européen », de « la Nouvelle Droite », ou du « néo-
paganisme », (ex : les revues Éléments, Cartouches, Xrisis, toutes trois proches du G.R.E.C.E, Totalité– défunte – et surtout Centurio, édité à Londres par le converti français Tahir de la Nive, chef du mouvement islamiste ultra-radical Islamic Council for the Dence of Europe, et Orion en Italie, où sévit le courant « guénonien » et « évolien » islamophile de la « Nouvelle Droite » italienne).
Antonio Medrano, auteur espagnol proche de cette mouvance, affirme que « le noyau de la tradition musulmane contient un héritage spirituel proche du nôtre et renferme quelque chose que nous pouvons considérer comme nôtre : quelque chose qui vit en son sein comme un écho lointain de passé spirituel de notre race (...) elle peut donc être considérée comme spécifiquement aryenne, au sens spirituel, intégral, que nous donnons à cet adjectif». Nous examinerons plus loin le sort que les conquérants arabo-musulmans réservèrent aux descendants de ces fameux descendants d'« Aryens » dont parle Medrano, les derniers survivants parvenus à échapper aux massacres ayant dû souvent fuir leur terre de Perse pour trouver refuge en Inde...
Combattre le monothéisme chrétien et catholique-- avec sa myriade de saints et son dogme de la Trinité — en soutenant l'ultra-monothéisme islamique, est comparable à ce que l'économiste français Jacques Rueff nommait « un plan d'irrigation en plein déluge ». Drôle de façon de se débarrasser du monothéisme! Ceux-là mêmes qui prétendent rejeter une religion qui leur parait étrangère (le christianisme), dont la nature monothéiste est censée avoir été à l'origine de toutes les formes de totalitarisme et de « monisme » politique, se transforment en chantres inconditionnels du monothéisme le plus radical, mais peut-être le plus cohérent. (…)
Les Chrétiens, les Polythéistes, les Agnostiques ou les Athées, qui se font si facilement, en Occident, les apô¬tres de l'Islam au nom de la solidarité monothéiste pour les premiers ou de l’antimonothéisrne pour les autres, oublient que l’islam désigne bien des fois sous la même appellation de kafir le Païen, l’Athée, le Chrétien, et le Juif; car « l'impiété n'est qu'une seule nation » (Kufru millatrin wahida).
L'islam classique, intrinsèquement théocratique, établit par conséquent un lien consubstantiel entre la théologie et la géopolitique : les non-Musul¬mans sont tous ceux qui ne reconnaissent pas Mahomet comme renvoyé du Dieu unique et qui ne se soumettent pas aux lois tem relies que ce dernier a établies sur terre afin d'assurer à terme le triomphe de la nouvelle religion révélée.

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Décidés à faire échouer à tout prix le projet l'un État indien regroupant l'essentiel de l'ancien Empire des Indes, les Anglais soutiendront les séparatistes musulmans tels Muhammad Iqbal 1873-1939) et Ali Jinnah (1876-1948), présidents de la Muslim League. Ils iront même jusqu'à encourager officieusement la constitution d'organisations fondamentalistes violemment antihindoues comme la jammaàt-i-islami, fondée en 1941 par Abou Ala Mawdoudi, l'un des plus influents senseurs islamistes contemporains. Cette politique confessionnelle aura pour principal effet d'exacerber des heurts interreligieux jusqu'à un point de non-retour.

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D'après Fereydoun Hoveyda, l'expansion actuelle de l'islamisme est due en grande partie à la politique des États-Unis qui virent dans les fondamen¬talistes, et même dans l'Islam tout court, une arme facile pour contenir l'avance du communisme. « J'ai pour ma part souvent mis en garde les Améri¬cains ( ) leur rappelant qu'Allah n'avait pas révélé k Coran au Prophète pour établir un cordon de sécurité autour de l'Union soviétique; mais les Américains croient toujours savoir mieux que les autres. Et que dire du reporter américain qui décèle deux tendances parmi les islamistes contemporains : ceux qui recourent aux "urnes" et ceux qui préferent «l'option armée; une tendance dure et une autre modérée". (..). Mais si un Musulman (ou un chrétien) est modéré, il ne peut être intégriste par définition! C'est le colonel North et ses amis qui avaient cru trouver des "modérés" dans l'entourage de Khomeiny »1
C'est à partir de la fin des années 70 que les services secrets américains et le Département d'État mirent sur pied la stratégie américaine de soutien aux différents mouvements islamistes. Obnubilés par « l'empire du mal » et décidés à déstabiliser celui-ci, les services spéciaux américains envoyèrent des agents de la
Central Intelligence Agency dans les républiques turco-musulmanes d’Union Soviétique et en Afghanistan, afin d’infiltrer la résistance islamiste et le clergé sunnite. Objectif de la CIA : contenir la menace communiste en Asie centrale par une « ceinture du feu islamo-nationaliste qui couvait dans les Républiques musulmanes d'Union Soviétique. Selon Henry Kissinger, ancien chef de la diplomatie américaine, cette stratégie reposait en partie sur l’idée que l’Islam était beaucoup plus anticommuniste et nettement plus proche de l’éthique capitaliste que le Catholicisme et l'Orthodoxie, ou même d’autres religions théistes. C'est en partie pour cette raison que le célèbre diplomate a toujours sacrifié les intérêts des puissances chrétiennes la Grèce, membre de l'OTAN — ainsi que l’avenir des Chrétiens d’Orient au profit d'Israël, de la Turquie, et de leurs intérets dans le monde musulman. Cette attitude permet par ailleurs compenser, aux yeux des Musulmans, la politique américaine de soutien inconditionnel à Israël.
(…)
L'invasion de l'Afghanistan par l'Union soviétique en décembre 1979 surviendra d'ailleurs à point nommé et elle fera basculer dans le camp de Brzezinski les derniers officiels américains réservés vis-à-vis de la stratégie islarmiste. Dans ses Mémoires, l'ancien Directeur de la CIA Robert Gates affirme même que les services secrets américains avaient commencé à aider les Moudjahidin — en rébel lion contre le pouvoir communiste de Najib ah — dès le 3 juillet 1979, soit six mois avant l'invasion de ce pays par le Soviétiques. Zbigniew Brzezinski confirme pour sa part cette information lorsqu'il confesse que, bien que la CIA se défende d'avoir ainsi cherché à provoquer l'invasion de l’Afghanistan, elle aurait en fait, à travers cette opération clandestine (covert action), « sciemment augmenté la probabilité qu'ils le fassent (...). Cette opération secrète était une excellente idée. Elle a eu pour d'attirer les Russes dans le piège afghan ». On retrouve là une des constantes de la stratégie américaine fondée sur un cynisme et un pragmatisme sans limites.


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On sait aujourd'hui que la CIA a soutenu le FIS dès 1991 et négocié avec lui. C'est ainsi qu'un haut fonctionnaire de la CIA, connu sous le nom de Peter Brown, établit des accords formels avec le FIS au cas où celui-ci accéderait au pouvoir

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D'après le général Jean Salvan, qui a enseigne la stratégie à l'Institut d'Études Politiques de Bordeaux, cette attitude de bienveillance à l’égard de l’'islam fondamentaliste « découle également de l'idéolpgie religieuse puritaine et protestante, d'essence également fondamentaliste, qui à l'origine de la décla¬ration d'indépendance des États-Unis »3. Aux antipodes de la tradition laï¬que de la France, les officiels américains rappellent l'importance de la religion dans l'édification de l'Amérique et citent Bible comme inspira¬trice de la constitution des États-Unis. « Les valeurs musulmanes d'engage¬ment personnel dans la foi et de service à la société sont des valeurs universelles. Elles ne connaissent aucune limite de nationalité, de race ou de religion. Ce sont des valeurs que nous partageons tous », déclarait le ler mars 1995 Bill Clinton aux Musulmans américains, leur adressant ses voeux à l'occasion de la fête musulmane de l'Aid el-Fitr.

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On oublie trop souvent, en Occident, que ce n'est pas l'Iran des Mollahs qui est à l'origine de la réislamisation des communautés musulmanes d'Europe et qui finance, depuis l'étranger, le prosélytisme islamique en vue de convertir les Européens et de conquérir le Vieux Continent. Tout ce tra¬vail de subversion et d'utilisation de la religion à des: fins politiques est en réalité le fait des pétromonarchies, du Pakistan et des mouvements islamistes sunnites, eux-mêmes longtemps financés par ces Etats et par Washing¬ton.
Les États européens, continuant contre toute évidence à considérer l'islam comme une simple croyance, ont tort de souestimer les potentia¬lités déstabilisatrices et impérialistes de la religion de Mahomet dont la vocation première demeure la conquête de la plane Car « le projet géopo¬litique de l'unité islamique, développé par l'Arabie Séoudite avec l'appui des com¬pagnies pétrolières américaines, explique Yves Lacostel, [est] propagé par le zèle des militants et missionnaires islamistes dans l'ensemble du monde musulman, de la Mauritanie à l'Indonésie, y compris dans les minorités de fidèles émigrés en Europe occidentale »350. L'Islam est certes polymorphe mais, face au « monde de l'Infidélité », il ne faut pas oublier qu'il est un, quelles que soient ses divi¬sions internes.
Dans l’état actuel des choses, la manière dont les gouvernements euro¬péens conçoivent la garantie et la sauvegarde des oits de l'Homme, donc de ceux des immigrés, ainsi que la pensée « politiquement correcte », qui tend à nier les différences existant entre nation et étrangers, rendent impossible le contrôle de l'immigration islamique.
Obligés d'accueillir dans leurs pays des millions d'immigrés musulmans de plus en plus instrumentalisés par des États et associations islamistes antirépublicains et antioccidentaux, sans être jamais consultés démocrati¬quement sur ce point, les peuples européens sont les grands oubliés dans cette affaire. Nos dirigeants « politiquement corrects » les méprisent. Ils oublient parfois que leurs mandats leur ont été attribués avant tout pour garantir la pérennité et la sécurité de la nation, qu’ils n'iraient jamais vivre, pour tout l'or du monde, dans les cités-ghettos musulmanes de Bradford ou de Roubaix...

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Face à la déliquescence sociologique et morale que favorise la culture américaine, et à l’islamisation progressive de l'Europe, vial’instrumentalisation, par les Islamistes, des fortes communautés musulmanes, nouvelles techniques de guerre que Sun-Tsu n’aurait certainement pas sous-estimées quelle solution de rechange se présente au Vieux Continent? Dans son discours de Harvard en 1978, Soljénitsyne avertissait déjà : « aucun armement, si grand soit-il, ne viendra en aide à l'Occident tant que celui-ci n'aura pas surmonté sa perte de volonté. Lorsque l’on est affaibli spirituellement, cet armement '1 devient lui-même un fardeau pour le capitulard. Pour se défendre, il faut être prêt à mourir, et cette détermination est bien rare au sein d'une société élevée dans le culte du bien-être terrestre. Et il ne reste plus alors que concessions, sursis et trahisons». Or ce culte du bien-être terrestre est le fondement même de la culture américaine qui, depuis lendemain de la Seconde Guerre mondiale, pénètre au plus profond des consciences des Européens. Il ne fait aucun doute qu'il s'agit là d'une cuture de subversion conçue pour déraciner et affaiblir les peuples qui la subissent passivement. Aussi la décomposition morale et culturelle des pays européens, engendrée par l’américanisation des esprits et des moeurs, fait-elle la joie des Islamistes d'Alger, de Téhéran ou du Caire, car elle est le signe que l’Europe est désormais vulnérable (...)

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