Christine de Pisan

Christine de Pisan

samedi 6 août 2011

Mères porteuses en Indes : discours et réalité


Pendant que Libération fustige la France qui "rechigne" à laisser entrer des bébés nés de mère porteuse indienne, voici la réalité de la condition des mères et de ces grossesses, utilisant le terme terrible "d'apatride" pour ces enfants, comme s'ils n'avaient pas de filiation ni de nationalité, alors qu'ils en ont, peut-être pas celle voulue par ceux qui les ont "achetés", voilà tout.

Pour ceux qui veulent acheter un bébé avec location de ventre bon marché, voilà un exemple d'adresse " Maternité pour autrui à bas coût, offre qui a beaucoup d'interêts, 25000 dollars tout compris ..."

Pour un site "LGBT friendly" il y a aussi : http://iwannagetpregnant.com/index.php# ...

http://www.liberation.fr/societe/01012352870-bebes-apatrides-nes-de-meres-porteuses-le-bout-du-tunnel Bébés apatrides nés de mères porteuses : le bout du tunnel Ces enfants sont nés en Inde de parents qui ont eu recours à la gestation pour autrui. L'Etat français bloquait l'entrée en France de quatre d'entre eux. Jusqu'à aujourd'hui. La situation s’éclaircit pour les parents de bébés nés de mère porteuse en Inde et bloqués depuis dans ce pays, la France rechignant à les laisser revenir sur le territoire national (Libération de vendredi): M.X., qui ne pouvait jusqu’ici ramener ses jumelles nées en Inde le 20 décembre, est arrivé vendredi en France avec elles, le consulat ayant finalement accepté d’appliquer la décision de la justice française l’obligeant à délivrer un laissez-passer aux bébés...

La vérité sur ce trafic d'êtres humains :

Transnational commecial surrogacy in india from a gender perspective.

Sheela Saravanan est docteure en géographie et en Development Planning from India. Elle a fait sa thèse à l’Ecole de santé publique de l’Université de technologie de Queensland (Australie) et participe actuellement au projet « Social Construction of Transnational Commercial Surrogacy in India » du centre Karl Jaspers de l’Université de Heidelberg (Allemagne). Elle s'est spécialisée dans des questions liées au genre en Asie du Sud depuis dix ans et a écrit de nombreux articles et rapports sur l’infanticide des filles, la violence contre les femmes, le commerce de la maternité de substitution.

"Dans les maisons de gestation pour autrui, les mères doivent manger ce que les parents génétiques veulent, elles n'ont pas le droit d'embrasser leurs propres enfants, pour ne pas risquer de contamination."