Christine de Pisan

Christine de Pisan

mercredi 10 juin 2015

Juliette Minces : nouveau livre

« L’enfermement t’enferme pour toujours. On ne sort jamais indemne d’un camp, surtout lorsqu’on a été interné enfant. Je ne me savais pas enfermée à ce point. Je me suis découvert un besoin impérieux d’être dedans-dehors. D’où mon choix des voyages d’aventure, d’enquêtes de terrain et de sociologie des sociétés autres. »
Juliette Minces, grâce aux questions de Luc Desmarquest, raconte les blessures d’origine dues au fait d’être une petite Française née de parents juifs polonais, ses engagements anticolonialistes, ses recherches sur les immigrations, les problèmes posés par l’intégration des enfants issus de ces flux migratoires, les femmes dans le monde musulman… 

« Une leçon pour qui veut mieux connaître l’histoire sociale et politique des temps présents, réfléchir à la production du savoir et, comme on le dit parfois, au rapport du chercheur et de ses objets. »
Michel Wieviorka





Juliette Minces est née en 1937 à Paris, elle est une sociologue politique Grande voyageuse, 
féministe et militante politique et pour la laïcité, son enfance durant la guerre a déterminé une grande partie de ses activités et de ses engagements. Elle a publié des articles dans de nombreuses revues et journaux (Les Temps modernes, Le Monde diplomatique, Esprit (revue), Hommes et Migrations…). Les sujets de ses principaux ouvrages sont l'immigration, les enfants issus de l'immigration, les femmes en Islam.

lundi 8 juin 2015

Hommage à Irène Sendler


Iréna SENDLER 1942 

Récemment décédée à 98  ans.
Elle demanda pendant la 2ème  guerre mondiale à aller travailler dans le Ghetto de Varsovie, comme  plombier, serrurier.    
Elle avait  une motivation  bien particulière.  Elle  connaissait les  plans d'extermination des nazis envers les juifs, elle était Allemande.    
 Irena a caché des enfants dans  le fond de sa boîte à outils qu'elle transportait à l'arrière de son véhicule ainsi qu'un grand sac  (pour les enfants plus grands).
Elle avait aussi un chien à  l'arrière qu'elle a entrainé à aboyer quand les  soldats allemands la contrôlaient  à l'entrée et à la sortie du  ghetto.  Les soldats ne pouvaient rien contre le chien qui couvrit en fait  le bruit que pouvaient faire les enfants.  
Elle sauva  2500 enfants  en les cachant  ainsi. 
Elle fut  arrêtée et les  nazis lui brisèrent les jambes, les bras et la  torturèrent très sévèrement
Irena garda tous les noms des  enfants qu'elle avait sortis du Ghetto et garda ces  noms dans une jarre en verre enterrée  derrière un arbre, au fond de son jardin derrière sa  maison.  
Après la guerre, elle essaya de localiser tous les parents qui avaient pu survivre et tenta de réunir les familles; mais la plupart avaient été gazés.
Les enfants qui avaient été sauvés ont été placés dans des familles d'accueil ou ont été adoptés.
L'année dernière elle a été  proposée pour « le prix Nobel de la Paix » mais n'a pas  été retenue;

Transmis par Maya Surduts